Conformément à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, un cégep ne peut pas fournir à un parent des renseignements nominatifs au sujet d’un étudiant, à moins que ce dernier ne soit mineur. Ceci signifie en clair que, dès que l’étudiant est majeur, le cégep ne peut fournir au parent aucune information : présence ou non du jeune à un cours, statut temps complet ou temps partiel, résultats d’examens, etc.

Le cégep correspond au passage de l’adolescence à la vie d’un jeune adulte et à l’apprentissage de l’autonomie. Ceci implique une adaptation pour le jeune et pour le parent. Vous aurez beaucoup plus de chances de garder un dialogue constant si vous évitez les questions uniquement axées sur la performance et les résultats.

Pour en savoir plus sur le cheminement de votre jeune, allez-y plutôt avec des questions ouvertes qui montrent votre intérêt comme, par exemple :

  • « Comment ça va dans tes cours? »
  • « Quelles sont les choses que tu trouves plus difficiles? »
  • « Quelles sont les activités parascolaires qui t’intéressent? »
  • Ou toute question liée à son orientation.
Le Règlement sur le régime d’études collégiales (RREC), commun à l’ensemble des cégeps, donne à l’étudiant la responsabilité d’assister et de participer activement à tous ses cours. L’assiduité aux cours est l’un des comportements importants que l’étudiant doit apprendre. Afin d’aider l’étudiant à prendre en charge cette nouvelle responsabilité, les enseignants de première session prennent systématiquement les présences en classe.

Si un élève doit s’absenter à un cours pour une raison importante, il est de sa responsabilité de prévenir son enseignant, de s’informer et de reprendre les travaux et les lectures manqués.

Alors, comme parent, vous pouvez :

  • conscientiser vous aussi votre jeune à sa responsabilité d’assister à tous ses cours;
  • aider votre jeune à ne pas se laisser tenter à partir en vacances durant la session (avec vous ou avec des amis).
Les cégeps disposent d’un portail Internet auquel chaque étudiant a accès via son mot de passe. Votre jeune pourra non seulement aller y récupérer son horaire en début de session, mais il pourra aussi y consulter ses résultats d’évaluation accumulés tout au long de la session, ainsi que ses résultats finaux. Les enseignants y indiquent même des commentaires personnalisés. De plus, votre jeune a accès à un lieu virtuel dans lequel les enseignants déposent des notes de cours, des corrigés et d’autres documents utiles aux cours.

Il peut aussi, par l’intermédiaire d’un service de messagerie, communiquer avec tous ses enseignants ainsi que recevoir de l’information importante du cégep.

Bref, votre jeune a accès à une foule d’informations pertinentes en lien avec ses cours en quelques clics!

  • La « cote R » est en fait la CRC, c’est-à-dire la cote de rendement au collégial.
  • La CRC est utilisée pour la sélection des candidatures aux programmes universitaires contingentés. Elle peut être utilisée comme seuil d’admission aux études universitaires. Elle peut être aussi utilisée pour les changements de programme au collégial.

La « cote R » expliquée

Oui, il est possible d’abandonner un cours après le début de la session. Cependant, il y a une date limite d’abandon à respecter pour éviter qu’il y ait un échec sur le bulletin. Cette date figure au calendrier scolaire de chacune des sessions.

Avant de procéder, votre jeune pourra trouver conseil auprès de l’aide pédagogique individuelle (API) responsable de son programme d’études pour évaluer les impacts d’une telle décision sur son cheminement scolaire (rallongement de la formation, cours d’été, etc.) et, par le fait même, vérifier si des alternatives sont possibles.

Tous les cours abandonnés après la date officielle recevront la mention d’échec sur le bulletin de l’étudiant et seront comptabilisés dans la cote de rendement au collégial (cote R), même si le ou les cours sont repris et réussis.

Oui, l’abandon d’un cours peut entraîner des conséquences sur le cheminement. Il est important de consulter son aide pédagogique individuel (API) avant d’abandonner un cours afin de s’assurer que le cours n’est pas préalable à un autre ou afin de voir si l’abandon de ce cours n’entraînera pas de délais supplémentaires pour compléter ses études. Dans certains programmes l’abandon d’un seul cours peut prolonger la durée des études d’un an.
Les étudiants doivent reprendre tous les cours échoués. Les échecs resteront inscrits sur le relevé de notes même si à la reprise du cours la note de passage a été obtenue. Le cours sera inscrit deux fois sur le relevé de notes. Il est important de savoir que les échecs peuvent aussi entraîner des délais supplémentaires à la durée initiale des études. Voilà pourquoi il est important de consulter son aide pédagogique individuel si cette situation devait arriver.
Pour assurer la réussite au collégial, le temps d’études suggéré en dehors des heures de cours est évalué au minimum à 15 h par semaine et varie selon les programmes et les moments de l’année. Pour obtenir des conseils sur les stratégies d’études efficaces, les étudiants peuvent participer aux ateliers offerts en début de session ou consulter leur aide pédagogique individuel.
Plusieurs études le prouvent : les élèves qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires au collégial sont ceux qui travaillent moins de 15 à 20 heures par semaine. Ceux qui travaillent plus de 20 heures par semaine risquent de compromettre dangereusement leur réussite scolaire. Il est important de se rappeler que la priorité d’un étudiant à temps plein devrait être ses études.
Le coût est très variable et dépend de plusieurs facteurs comme le choix d’un collège privé ou public, l’endroit où l’élève va se loger (résidence familiale, parenté, appartement, résidence étudiante, etc.). Le style de vie, le choix des produits de consommation, les obligations de remboursement sont quelques autres facteurs qui influencent énormément les coûts reliés aux études.

Source : Jobboom.com

Les semaines suivant le 1er mars sont synonymes de stress et d’attente pour les étudiants désirant faire leur entrée à l’université ou au cégep à l’automne. La possibilité d’être refusé dans le programme souhaité est une éventualité qu’il faut malheureusement considérer. Comment s’y préparer, et surtout, comment réagir devant une telle situation?

Pour justifier un refus, les établissements scolaires vont considérer les préalables manquants, les résultats scolaires insuffisants, ou encore l’échec aux tests de sélection, aux entrevues ou aux auditions.

Ce refus peut faire naître chez l’étudiant de la tristesse et du découragement. Plus souvent encore, elle engendre de l’anxiété quant à son avenir professionnel. On peut le comprendre : le choix effectué en date du 1er mars en est un de grande importance. Alors que faire à la suite d’un refus?

Tenter sa chance au deuxième tour

Pour les étudiants du collégial, il est possible de faire un nouveau choix de programme ou de cégep en participant au deuxième tour, et si nécessaire, au troisième tour (trois tours pour la session d’automne, deux tours pour la session d’hiver).

Les possibilités sont plus vastes pour les étudiants universitaires, car il est possible de faire jusqu’à trois choix de programmes par université.

Dans les deux cas, le troisième choix doit être fait parmi les programmes non contingentés, dans le but de s’assurer une place.
Aussi à lire : Cinq bonnes raisons de changer de programme

Anticiper le refus

Néanmoins, il importe d’anticiper le refus dès le premier tour et d’avoir un plan en tête afin de préparer les actions à entreprendre, le cas échéant.

  • Effectuez des recherches sur les différents établissements offrant le programme souhaité : repérez ceux qui reçoivent le plus grand nombre de demandes et inversement, ceux qui présentent moins de contingentement.
  • Prévoyez un plan B, et même parfois un plan C, afin de ne pas être pris au dépourvu en cas de refus. Certains programmes sont rarement sujets à contingentement, notamment les sciences humaines. Elles peuvent demeurer un deuxième choix judicieux afin de s’assurer l’entrée au niveau collégial.
  • Le tremplin DEC peut également être une option intéressante, lorsque l’étudiant hésite entre plusieurs programmes ou qu’il lui manque certains cours préalables. Cette alternative permet ainsi d’entamer des études collégiales en effectuant des cours de base obligatoires, en attendant d’intégrer ou de réintégrer un programme d’études régulier.

Ces options peuvent toutes devenir des choix attrayants, en permettant à l’étudiant de s’ouvrir à une grande variété de sujets.

Dédramatiser le refus

Choisir son programme d’études oblige à poser les bonnes questions, à s’informer et à planifier. En cas de refus, il est important de dédramatiser la situation : on ne fait pas un choix pour sa vie entière, mais plutôt pour les prochaines années.

Les changements de programme sont toujours possibles et peuvent même favoriser l’exploration d’avenues jamais envisagées avant. Il faut garder confiance et considérer le refus non pas comme un échec, mais comme une étape supplémentaire à franchir pour avancer dans sa vie d’adulte.

La cote R

Il faut savoir que les universités favorisent, dans la plupart des cas, la qualité du dossier scolaire obtenu au niveau collégial (cote de rendement, communément appelé cote R). Ainsi, un étudiant est avantagé s’il réussit à mieux performer, peu importe le programme, tant qu’il répond aux exigences (conditions d’admission).

Marie-Hélène Collin

Marie-Hélène Collin est conseillère d’orientation chez BrissonLegris, révélateurs de potentiel, une firme spécialisée en orientation, consultation et conception. L’entreprise aide les organisations et les individus de tous âges à planifier et développer leur parcours professionnel.

Information inspirée du site du cégep de Ste-Foy et du cégep de Victoriaville.