Avez-vous déjà consulté ou ressenti le besoin de consulter un conseiller d’orientation ? Connaissez-vous bien le rôle de ce professionnel de la carrière ?

Son principal rôle consiste à aider toute personne à évoluer sur le plan professionnel. Par exemple, il peut accompagner un jeune dans son choix d’études et de carrière, un adulte qui vit un questionnement professionnel et qui désire réorienter sa carrière et même une personne retraitée qui se trouve face à un vide professionnel et qui cherche à trouver un nouveau sens à sa vie.

Bref, le conseiller d’orientation possède l’expertise pour favoriser le développement de carrière de quiconque vit une difficulté dans cette sphère de vie.

Pour démystifier le rôle du conseiller d’orientation, voici cinq mythes et réalités associés à ce professionnel :

Commençons par démystifier le NOM de ce professionnel de la carrière. Ces différents noms sont bel et bien utilisés par plusieurs et la représentation que les gens en font est également différente. Sachez que le terme exact est conseiller ou conseillère d’orientation.

Si ce nom vous paraît trop long à mentionner vous avez la possibilité de l’abréger par c.o.

Une croyance populaire est de penser que le c.o. peut deviner (avec sa boule de cristal ou sa baguette magique ?) quel métier doit exercer telle ou telle personne. Bien que cela serait merveilleux, ce n’est malheureusement pas le cas.

Pour aider une personne à découvrir un métier ou un domaine d’études correspondant à son profil, le conseiller d’orientation l’accompagne à travers l’exploration de ses possibilités, l’aide à mieux se connaître en ciblant ses intérêts, ses valeurs et ses aptitudes tout en apportant son support dans la réalisation du projet professionnel. Également, ce processus nécessite quelques rencontres pour atteindre les objectifs établis.

Il est vrai qu’à une certaine époque les c.o. utilisaient automatiquement (ou presque) des tests de toutes sortes pour aider les gens à mieux se connaître et à déterminer un projet scolaire et professionnel. Aujourd’hui, cette pratique est révolue (enfin nous l’espérons) car les tests ne remplacent pas les consultations avec le c.o. et ils ne sont utilisés qu’au besoin dans le cadre d’une démarche d’orientation pour préciser certaines caractéristiques.

Le test devient donc un outil complémentaire dans une démarche d’orientation et il ne remplace pas le conseiller d’orientation.

Beaucoup de personnes communiquent avec les conseillers d’orientation dans le but d’obtenir des renseignements précis en lien avec le marché du travail et les établissements d’enseignement. Par exemple, par un simple appel téléphonique, on peut leur demander : « J’ai obtenu 70% en français alors est-ce que je suis admissible au Baccalauréat en administration ? » Ou encore « Quel métier je dois choisir si je veux être certain de trouver un travail après mes études ? »

Le marché du travail est vaste et tout comme les formations, il évolue constamment. Il devient donc impossible pour le conseiller d’orientation de tout connaître sur le bout des doigts. Néanmoins, il a accès à des outils ou des banques d’information qui lui permettent de trouver les informations demandées.

Puisque la plupart des établissements d’enseignement offrent un service d’orientation scolaire et professionnelle, plusieurs personnes croient que c’est le seul endroit où il est possible de consulter un conseiller d’orientation. Et bien non ! Nous retrouvons le c.o. dans cinq secteurs différents, soit dans les écoles, dans les organisations, en employabilité, en réadaptation et santé mentale et en pratique privée.

Ce professionnel doit également faire partie d’un ordre professionnel, l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec, pour pouvoir porter ce titre.

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