Le sondage est dévoilé à l’occasion des Journées de la persévérance scolaire 2018, une initiative du Réseau des Instances régionales de consultations (IRC) avec le soutien du gouvernement du Québec et de la Fondation Lucie et André Chagnon. Il indique non seulement que près du tiers des jeunes vulnérables au décrochage (29 %) ont commencé à y penser relativement tôt, soit avant l’âge de 14 ans, mais également que l’échec scolaire est rarement le seul facteur en cause, seuls 13 % rapportant qu’ils avaient de « mauvaises » ou de « très mauvaises » notes. Le sondage pointe plutôt vers une combinaison de facteurs qui touchent aussi à la question plus globale de l’intérêt pour l’école, au goût de la lecture, à l’intimidation, à la présence d’un trouble d’apprentissage, à la consommation d’alcool ou de drogues, etc.
Un résultat est toutefois particulièrement réjouissant : ceux qui ont pensé à décrocher, mais qui ne l’ont pas fait, sont deux fois plus nombreux à rapporter avoir été aidés ou encouragés par des personnes significatives de leur entourage, comparativement aux décrocheurs et aux raccrocheurs. « Cela démontre qu’il faut poursuivre les efforts collectifs que nous faisons pour soutenir et accompagner les jeunes, parce que cela a un réel impact », ajoute Audrey McKinnon.