Le cégep correspond au passage de l’adolescence à la vie d’un jeune adulte et à l’apprentissage de l’autonomie. Ceci implique une adaptation pour le jeune et pour le parent. Vous aurez beaucoup plus de chances de garder un dialogue constant si vous évitez les questions uniquement axées sur la performance et les résultats.
Pour en savoir plus sur le cheminement de votre jeune, allez-y plutôt avec des questions ouvertes qui montrent votre intérêt comme, par exemple :
- « Comment ça va dans tes cours? »
- « Quelles sont les choses que tu trouves plus difficiles? »
- « Quelles sont les activités parascolaires qui t’intéressent? »
- Ou toute question liée à son orientation.
Si un élève doit s’absenter à un cours pour une raison importante, il est de sa responsabilité de prévenir son enseignant, de s’informer et de reprendre les travaux et les lectures manqués.
Alors, comme parent, vous pouvez :
- conscientiser vous aussi votre jeune à sa responsabilité d’assister à tous ses cours;
- aider votre jeune à ne pas se laisser tenter à partir en vacances durant la session (avec vous ou avec des amis).
Il peut aussi, par l’intermédiaire d’un service de messagerie, communiquer avec tous ses enseignants ainsi que recevoir de l’information importante du cégep.
Bref, votre jeune a accès à une foule d’informations pertinentes en lien avec ses cours en quelques clics!
- La « cote R » est en fait la CRC, c’est-à-dire la cote de rendement au collégial.
- La CRC est utilisée pour la sélection des candidatures aux programmes universitaires contingentés. Elle peut être utilisée comme seuil d’admission aux études universitaires. Elle peut être aussi utilisée pour les changements de programme au collégial.
La « cote R » expliquée
- La Bureau de coopération interuniversitaire (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec) propose plusieurs éléments permettant de mieux comprendre la cote R. Visitez la page Internet à ce sujet.
Avant de procéder, votre jeune pourra trouver conseil auprès de l’aide pédagogique individuelle (API) responsable de son programme d’études pour évaluer les impacts d’une telle décision sur son cheminement scolaire (rallongement de la formation, cours d’été, etc.) et, par le fait même, vérifier si des alternatives sont possibles.
Tous les cours abandonnés après la date officielle recevront la mention d’échec sur le bulletin de l’étudiant et seront comptabilisés dans la cote de rendement au collégial (cote R), même si le ou les cours sont repris et réussis.
Source : Jobboom.com
Les semaines suivant le 1er mars sont synonymes de stress et d’attente pour les étudiants désirant faire leur entrée à l’université ou au cégep à l’automne. La possibilité d’être refusé dans le programme souhaité est une éventualité qu’il faut malheureusement considérer. Comment s’y préparer, et surtout, comment réagir devant une telle situation?
Pour justifier un refus, les établissements scolaires vont considérer les préalables manquants, les résultats scolaires insuffisants, ou encore l’échec aux tests de sélection, aux entrevues ou aux auditions.
Ce refus peut faire naître chez l’étudiant de la tristesse et du découragement. Plus souvent encore, elle engendre de l’anxiété quant à son avenir professionnel. On peut le comprendre : le choix effectué en date du 1er mars en est un de grande importance. Alors que faire à la suite d’un refus?
Tenter sa chance au deuxième tour
Pour les étudiants du collégial, il est possible de faire un nouveau choix de programme ou de cégep en participant au deuxième tour, et si nécessaire, au troisième tour (trois tours pour la session d’automne, deux tours pour la session d’hiver).
Les possibilités sont plus vastes pour les étudiants universitaires, car il est possible de faire jusqu’à trois choix de programmes par université.
Dans les deux cas, le troisième choix doit être fait parmi les programmes non contingentés, dans le but de s’assurer une place.
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Anticiper le refus
Néanmoins, il importe d’anticiper le refus dès le premier tour et d’avoir un plan en tête afin de préparer les actions à entreprendre, le cas échéant.
- Effectuez des recherches sur les différents établissements offrant le programme souhaité : repérez ceux qui reçoivent le plus grand nombre de demandes et inversement, ceux qui présentent moins de contingentement.
- Prévoyez un plan B, et même parfois un plan C, afin de ne pas être pris au dépourvu en cas de refus. Certains programmes sont rarement sujets à contingentement, notamment les sciences humaines. Elles peuvent demeurer un deuxième choix judicieux afin de s’assurer l’entrée au niveau collégial.
- Le tremplin DEC peut également être une option intéressante, lorsque l’étudiant hésite entre plusieurs programmes ou qu’il lui manque certains cours préalables. Cette alternative permet ainsi d’entamer des études collégiales en effectuant des cours de base obligatoires, en attendant d’intégrer ou de réintégrer un programme d’études régulier.
Ces options peuvent toutes devenir des choix attrayants, en permettant à l’étudiant de s’ouvrir à une grande variété de sujets.
Dédramatiser le refus
Choisir son programme d’études oblige à poser les bonnes questions, à s’informer et à planifier. En cas de refus, il est important de dédramatiser la situation : on ne fait pas un choix pour sa vie entière, mais plutôt pour les prochaines années.
Les changements de programme sont toujours possibles et peuvent même favoriser l’exploration d’avenues jamais envisagées avant. Il faut garder confiance et considérer le refus non pas comme un échec, mais comme une étape supplémentaire à franchir pour avancer dans sa vie d’adulte.
La cote R
Il faut savoir que les universités favorisent, dans la plupart des cas, la qualité du dossier scolaire obtenu au niveau collégial (cote de rendement, communément appelé cote R). Ainsi, un étudiant est avantagé s’il réussit à mieux performer, peu importe le programme, tant qu’il répond aux exigences (conditions d’admission).
Marie-Hélène Collin
Marie-Hélène Collin est conseillère d’orientation chez BrissonLegris, révélateurs de potentiel, une firme spécialisée en orientation, consultation et conception. L’entreprise aide les organisations et les individus de tous âges à planifier et développer leur parcours professionnel.
Information inspirée du site du cégep de Ste-Foy et du cégep de Victoriaville.